La province s’est dotée d’une politique québécoise de gestion des matières résiduelles en 2011. Seulement deux des huit objectifs du Plan d’action 2011-2015 ont été atteints, malgré le fait que le gouvernement ait repoussé les dates où ils devraient l’être. Les données montrent deux tendances distinctes en gestion des déchets au Québec : (1) croissance des volumes de déchet générés dans le secteur résidentiel; (2) décroissance pour le secteur non-résidentiel. Cela positionne le Québec comme la pire province canadienne pour l’importance des déchets résidentiels par personne, et parmi les meilleures dans le secteur non-résidentiel. La principale différence entre les deux secteurs se trouve dans la responsabilité de la gestion des déchets : dans le secteur résidentiel, les municipalités la prennent en charge – sans tarifer, en général, les quantités gérées – alors que dans le secteur non-résidentiel, les entreprises sont directement responsables de la gestion de ces déchets, notamment en réglant la facture.

Mémoire préparé par Pierre-Olivier Pineau, titulaire de la Chaire de gestion du secteur de l’énergie, et soumis au Bureau d’audience publique sur l’environnement (BAPE) concernant l’état des lieux et la gestion des résidus ultimes.

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Pineau, P.-O., 2021. Apprendre de nos échecs et des meilleures pratiques : Mettre en place une tarification des déchets, mémoire soumis au Bureau d’audience publique sur l’environnement concernant l’état des lieux et la gestion des résidus ultimes, Chaire de gestion du secteur de l’énergie, HEC Montréal, 13 mai 2021.