Rapport d’étude de la Chaire de gestion du secteur de l’énergie – HEC Montréal

Numéro 02 | 2016

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Résumé

L’industrie des énergies renouvelables étant très capitalistique, les porteurs de projets doivent sans cesse rechercher des capitaux pour financer leur développement. Historiquement, les banques commerciales ont été les principaux fournisseurs de dette au PME, via le financement de projet. De leur côté, les utilities finançaient sur leurs bilans. Toutefois, suite à la crise financière de 2008, le contexte réglementaire est devenu plus contraignant, les taux d’intérêts sont historiquement faibles et les utilities sont fragilisées alors que la concurrence s’est accentuée entres les investisseurs. Les investisseurs institutionnels sont de plus en plus engagés notamment lors du refinancement de projets en exploitation. Pour les attirer, les développeurs ont davantage recours aux obligations vertes pour lever de la dette bon marché, ou aux Yieldcos comme solution de sortie permettant de récupérer leurs fonds propres. Enfin, le financement participatif se développe et représente, en 2015 dans le monde, plus que les investissements en capital-risque. La part réservée aux projets d’énergies renouvelables est encore faible mais le potentiel est prometteur, et les plateformes internet dédiées se multiplient.


Viairon, A., « Financement des énergies renouvelables dans l’OCDE: tendances et innovations », Rapports d’étude de la Chaire de gestion du secteur de l’énergie, HEC Montréal, numéro 02|2016, avril 2016.


Les rapports d’étude de la Chaire de gestion du secteur de l’énergie ont été réalisés par des étudiants sous la supervision d’un professeur et sont des publications aux fins d’information et de discussion. La création de cette série de rapports est rendue possible grâce au soutien d’entreprises partenaires de la Chaire. Les commentaires et suggestions sont bienvenus et devraient être adressés à (aux) auteur(s).